Histoire d'un naufrage... évité.
par Gaëtan Girard,
novembre 2005
Cétait lété 2003. Un été dont on se passerait bien. Dépressions sur
dépressions. En ce matin du mardi 5 août, Sedna 2 tirait sur ses amarres
d'un pouce en grinçant dans les écubiers. Toute la nuit, le vent avait
sifflé dans les haubans. Les minces filets deau qui ségouttaient de la
digue de la marina à notre arrivée le dimanche étaient devenu de
véritables torrents. Des dizaines de petites chutes finissant leurs
courses dans le bassin près de notre bateau. Cétait féerique. Le creux
arrivé dans la nuit du dimanche à lundi amena des vents de 35 noeuds de
lest. De quoi fouetter un chat. Pendant cette semaine, on mentionna quun
voilier en bois sétait brisé en deux à la hauteur de St-Jean-Port-Joli,
quun Bayfield 35 avait subi des dommages important dans la cabine
immergée en culant dans le creux des vagues dans la traverse St-Roch. Même
mes deux Lasa Apso navaient jamais été aussi tranquille nosant lever la
tête de crainte que la maîtresse indique au maître quil était temps pour
les chiens de faire une petite sortie. On entendait le vent siffler dans
tous les mâts qui dandinaient de part et dautres sur les quais de la
marina de St-Michel de Bellechasse. Sur la VHF, la météo marine avisait
une alerte aux petites embarcations pour les deux ou trois prochains
jours. Nul besoin de me convaincre que cétait un temps pour rester bien
assis au quai en attendant que ça passe. Même le Sedna dans un temps
pareil est inconfortable pour son équipage. Assurant continuellement son
équilibre dans une mer déchaînée, même assis est épuisant. De plus, rien
à prouver à personne, rien ne presse, on est en vacances! Étant sur le
canal 68, nous écoutions les échanges entre bateaux. Jétais toujours
surpris de constater la portée de mon appareil avec lantenne en tête de
mât. On pouvait entendre que ça brassait fort tout autour et que chaque
équipage préférait rester à quai que de courir après le trouble comme on
dit parfois.
Entre deux ondées, pour ne pas dire déluges, jallais constater lampleur
des vagues qui déferlaient sur la digue. Javais peine à rester debout sur
cette pointe bien assis au vent. Les embruns volaient sur la crête des
vagues comme dans les livres. Je retournais au bateau en saluant
lemployé saffairant à tenir le fort. Aujourdhui ce nest pas le
va-et-vient des bateaux qui va loccuper mais assurer les quais qui se
déhanchaient dans le bassin.
Assis dans le cockpit, abrité sous le taud, jentendis un appel dun
bateau, en panne de moteur, qui demandait assistance et information sur la
façon de se présenter à voile dans le bassin de la marina. Déjà quentrer
par beau temps, sans vent, avec le courant cest déjà une épreuve. Les
cailloux sont proches, la passe étroite et le courant aidant, une
maladresse ou un bris et cest foutu. Je me précipite sur la passerelle et
japerçois effectivement le voilier qui peine à sapprocher de la marina
sous foc seulement. Coupé de tout contact radio, je ne sais rien de ce
voilier. Japprendrai plus tard quil sétait identifié au moment où
jallai rejoindre le préposé de la marina à la capitainerie. Nous
regardions la scène complètement abasourdis quun voilier se retrouve en
panne de moteur par un temps pareil et dans ce coin aussi hostile lors de
grands vents. Je fis comme commentaire au préposé:
-Mais à quoi il pense de tenter une entrée ici, à voiles par un temps
pareil. Cest au large quil est le plus en sécurité. Quil coure de leau
bordel.
Bon je me suis dis, cest probablement un grand navigateur! Comme dans
les livres.
Le préposé se leva pour porter assistance à ce bateau et à son équipage
qui, me dit-il, était composé du skipper et de ses deux jeunes filles.
Sans peine de réfléchir, je me proposai sur le champs à laccompagner dans
sa manoeuvre de sauvetage. Nous embarquâmes, lui et moi, sur une
plate-forme carrée, en bois, style radeau, comme on se fabriquait lorsque
nous étions jeunes. Mû par un moteur industriel qui, au seul son, avait de
quoi faire peur. Nous quittâmes le quai sur ce chaland de travail de peine
et de misère pour rejoindre à la sortie ce voilier en perdition. Nous
étions ballottés de tous les sens par ces vagues déferlantes à tribord qui
navaient peine à inonder cette plate-forme. Bien accroupis, nous
empoignâmes ce quil y avait de plus certain. Les bites damarrage. Ce
chaland servait à positionner les quais au printemps, exécuter quelques
travaux dentretien dans la marina. Il était costaud mais lourd également.
Très lourd!
Tantôt les fesses dans leau, tantôt glissant sur cette surface de bois
mouillé, on était pas sortis de lauberge! Nous arrivâmes à lentrée de la
marina en même temps que le voilier pointait la digue. À lapproche de la
marina, léquipage avait affalé le foc. Première erreur me dis-je, il faut
demeurer manoeuvrant en toutes circonstances, prêt à repartir. Quelle ne
fût pas ma surprise de reconnaître ce bateau. Je reconnus également la
jeune fille que jappellerai Amélie, qui en me voyant, ses yeux se
mirent à briller. Son visage séclaira subitement. Comme à la vue dun
sauveteur. Enfin, cest ce que nous étions... Elle se tourna vers son père
et malgré le tintamarre du moteur de notre radeau je lentendis crier à
son père:
-Cest Gaëtan papa! Cest Gaëtan!
Elle se retourna vers moi comme si elle revenait à létat de conscience de
la situation, je vis toute la peur crispée sur ce visage dange. Javais
limpression quelle nous suppliait de la sortir de là. De ses 14 ans,
elle en bavait toute une malgré quelle eût le pied marin. Cette jeune
fille possède létoffe, les qualités dun vrai marin. Elle a de leau
salée dans les veines. Harnaché à la ligne de vie, une main sur létai,
empoignant une amarre de lautre je lui criai de la lancer. Je ne peux
évaluer la hauteur des creux mais il a fallu plusieurs tentatives pour
finalement réussir à agripper lamarre. Mon pilote sur le radeau, tant
bien que mal, essayait de maintenir celui-ci dans un angle facilitant le
touage du voilier. Lamarre tendu au maximum me faisait craindre le pire.
Je me retrouvais dans sa ligne de tir craignant quelle se rompre
augmentant ainsi mon stress déjà élevé. Jétais volontaire à aider mais
pas à mourir foudroyer par ce coup de fouet carabiné. Le vent soufflait
avec rage. Les vagues embarquaient sur le radeau nous inondant jusquà la
ceinture. Je craignais pour le moteur qui grondait faisant vibrer cette
masse lourde sous nos pieds. Sil fallait quil se noie me dis-je
intérieurement. Oh non... fallait pas!
Nous étions incapables de tirer le voilier en acier. Malgré tous les
efforts déployés par lopérateur de cette barge, le poids du voilier, la
force des vagues déferlantes venues du large, nous sentions que nous
perdions de la distance nous entraînant ensemble vers les rochers. Et, la
marée débutait sa montée qui aurait eu comme conséquence de refouler le
voilier dans le fond de la baie en se frottant çà et là sur les pitons
rocheux pendant sa course vers la terre. Il fallait le sortir de sa
piteuse position. Le temps pressait de plus en plus.
Le voilier dérivait en nous entraînant dramatiquement vers la côte. Il
fallait réagir vite, plus vite encore. Je criai à Amélie, et fis signe en
même temps au barreur, de lever le foc. Jexpliquai à mon capitaine la
manoeuvre afin de remettre le voilier dans laxe du vent afin quAmélie
puisse hisser le foc. Aidé du vent, me dis-je, il réussira peut-être à
reprendre la route, séloigner des rochers dont le contact ne pardonnera
pas même pour un voilier en acier. De la tôle ça déchire sur des pics
rocheux acérés. Pendant la manoeuvre de retournement, je vis les haubans
trembler comme de vulgaires cordes à linge. Le voilier touchait le fond.
Une fois... deux fois... trois fois! Amélie réussit à hisser le foc malgré
le saute-mouton quelle devait subir sur la plage avant. Tout se déroulait
très vite. Chacun de nous criant de part et dautre, nous avions de la
difficulté à nous comprendre. Je dois avouer quavec du recul, bien que
très stressé, je nétais pas paniqué. Cependant, à certain moment, la
ligne entre les deux était mince. Je crois que tous et un chacun avions
ladrénaline au maximum. Le sacré foc ne voulait pas se gonfler. Il
restait à contre. Une quille longue est bien lorsquon séchoue mais pour
des manoeuvres de virement de bord cest discutable. Surtout que le
terrain de jeux rétrécissait constamment pendant les opérations de
sauvetage. Nous culions plus que nous avancions. Jimplorai tous mes anges
gardiens de nous accompagner car il manquait réellement déquipage avec
nous. Amélie, de toutes les forces de sa jeunesse, essayait de pousser le
foc pour que le vent lentraîne dans la position de près. Son père voulut
lui prêter main forte mais une fois sur le passavant, fit une chute sur le
pont qui me déchira le coeur. Péniblement, il retourna au cockpit
reprendre la direction du bateau. Amélie eût lidée de sélancer carrément
dans la voile qui eût comme effet de forcer la voile dans lemprise du
vent qui finalement fît son oeuvre. Jen croyais pas mes yeux. Une petite
puce dà peine 80 livres qui bouscule la force dun foc gonflé à contre
par le vent. Le voilier se mit dans laxe du vent et se mit à avancer.
Nous aussi. Alléger par le poids du voilier nous gagnions quelques pieds
sur notre dérive. Aider par le vent, le voilier pris de la vitesse au
point où lamarre devint molle. Je la détachai, indiqua à Amélie de la
lover rapidement et fit signe au barreur de filer vers le large.
-Tu es sauvé mon ami lui criai-je!
Il comprit le message. Son visage encore crispé, une main sur la roue, ils
nous fit signe en guise de remerciement. Nous le regardions séloigner,
heureux de notre victoire. Il ne restait quà rentrer et soigner nos
écorchures laissées par cette aventure.
Une fois à bord du Sedna, je communiquai avec le skipper pour me rassurer
de létat de son équipage. Dans nos échanges je lui mentionnai de courir
de leau autant quil en était capable. Par vent dest, marée montante, il
pouvait se rendre facilement à Québec où 4 marinas étaient susceptibles de
récupérer son bateau. Un message de la Garde Côtière Canadienne indiqua au
skipper quelle demeurait à lécoute en cas de besoin. Un message radio
entrecoupa les conversations.
-Ici la marina de St-Laurent. Nous avons suivi votre conversation et nous
vous affirmons que nous serons à la hauteur de la marina de St-Laurent
pour procéder aux manoeuvres de récupération de votre bateau avec notre
bateau de la garde côtière auxiliaire.
Ces appels sonna comme un moment de délivrance, un grand soulagement. Me
rassurant que nous sommes jamais seul sur le fleuve. Quelquun, quelque
part veille aux grains.
Le voilier fût remorqué à la marina de St-Laurent où il passa le reste de
la semaine à quai. Pendant cette semaine, le mauvais temps fit rage jour
après jour, irritant tous les équipages des bateaux amarrés en attente
dune fenêtre météo favorable au départ.
Le vendredi, nen pouvant plus. Jamenai ma conjointe sur la jetée et lui
fit part de ma décision de partir et de faire un court trajet, direction
St-Laurent, I.O. Je savais quelle craignait de partir par un temps
pareil. Les événements des derniers jours ne la rassuraient guère.
-Ten fais pas, naie crainte. Le Sedna cest un vrai bateau. Un bon
bateau.
Le vent navait pas baissé, les vagues non plus mais je lui assurai toute
la sécurité du bateau. Nous sommes restés une bonne demi-heure à regarder
le mouvement des vagues. Étudier la sortie vers la bouée dalignement.
Elle me remit la responsabilité de partir si je croyais quon pouvait le
faire en toute sécurité. Je lui avouai que ça ne serait pas du gâteau,
quon se ferait brasser la cage étant de travers aux vagues pendant
quelques milles nautiques mais que le Sedna est un bon bateau et quil
prendrait les vagues comme un goéland sur leau. Jai appris par la suite
quelle nétait pas rassurée par mes propos pour autant même si Sedna
avait flirté avec les glaces polaires.
Je fis virer le moteur Deutz plusieurs minutes pour bien le réchauffer.
Aider de quelques personnes nous quittâmes le quai en direction de la
sortie. Javais des picotements à lestomac car je savais quune fois dans
la passe, le jeu était fait. Jappréhendais la réaction de ma conjointe
une fois dans le bouillon. Je pointai létrave dans lalignement avec la
bouée de sortie en souhaitant que les planètes seraient alignées pour nous
également. Aux premiers rouleaux, je sentis la force des vagues et du vent
sur la barre. Je poussai la manette des gaz pour assurer une vitesse
constante, vérifiant constamment la dérive du bateau en relation avec les
alignements. Nous étions ballottés comme un bouchon de liège sur leau. Le
bruit du tuyau déchappement entrant et sortant de leau augmentait le
stress du moment. Après quelques minutes, voulant distraire ma conjointe,
je tentai de la rassurer en lui montrant déjà le chemin parcouru dans ce
tumulte de cette flotte errant tous bords et de tous côtés.
Au large, dans le chenal, la circulation maritime avait repris son cours
avec la marée montante. À distance sécuritaire des hauts fonds, je pris un
cap nord-ouest pour couper la vague 3/4 arrière améliorant notre confort
relatif. Les rouleaux montaient déjà à la hauteur du balcon arrière.
Cétait impressionnant. Comme la distance à parcourir était pas longue, je
conservai mon allure au moteur. Hisser un foc en ce moment aurait augmenté
le stress de mon équipage. Des embruns venaient mourir sur le tableau
arrière du Sedna qui se comportait merveilleusement bien. Jamais elles
n'ont déferlés dans le cockpit. Elles soulevaient cette masse dacier
comme un tonneau sur leau, le poussaient dans un surf contrôlé nous
émerveillant devant cette beauté qui parfois peut être dévastatrice et
cruelle.
Les tours dHydro Québec se rapprochaient agréablement. Je constatai le
calme de ma conjointe qui se familiarisa avec les mouvements du bateau.
Régulièrement elle sexclamait devant larrivée des rouleaux qui nous
rattrapaient.
-Ooooh! Celle-là est grosse. Elle empoignait de toutes ses forces les
mains courantes. Je lui disais de toujours regarder en avant que cétait
beaucoup moins pire. Cétait comme dire à quelquun qui fait de
lalpinisme et est pris de vertige de regarder en haut, cest pas si haut
que ça!
Notre point de chute approchait. La seule surprise désagréable fût une
barge des Grands Lacs qui se croyant mer et monde de ce plan deau nous
procura une petite frousse en changeant dalignement au dernier moment à
notre bâbord arrière. Naviguant à la limite nord du chenal, il mobligea à
lui montrer mon insécurité envers sa témérité. Nous avons été quitte pour
encaisser ses vagues dont nous navions pas besoin. Celles qui nous
accompagnaient depuis le début nous contentaient amplement. Une fois à la
hauteur de lentrée de la marina, jévaluai la situation. Le vent, les
vagues, augmentaient le courant devant la passe. Je pointai létrave dans
la passe, poussai les manettes des gaz au maximum faisant vibrer la coque
dacier et Sedna pénétra dans le bassin comme un canard poussé par ses
ailes épeuré par la venue dun chasseur. Une fois à lintérieur, le calme
du bassin fit du bien à notre corps obligé depuis les 2 dernières heures à
sassurer aux mouvements dysfonctionnels du bateau. Javais limpression
dêtre en déséquilibre dans cet eau calme et rassurante. Un comité
daccueil nous aida à accoster. La petite Amélie en tête et la conjointe
du skipper du voilier en détresse, venue le rejoindre, laccompagnait.
Nous étions heureux de nous voir. En discutant du trajet parcouru, ils
nous suivaient avec des lunettes dapproche nous révélant quils
n'apercevaient que le mât du bateau. Jamais ils nont vu la coque rouge du
Sedna. La hauteur des vagues empêchait de reconnaître le bateau en
approche. Seulement, ils se doutaient bien que cétait nous puisque nous
avions avisés la marina de notre départ de St-Michel pour une escale chez
eux et que nous étions le seul mât visible à la ronde.
Le creux barométrique dura jusquau vendredi. Une décision fût prise
rapidement le samedi. Les derniers soubresauts de ce creux nous donnaient
des vents dest de 10 à 15 noeuds nous permettant de faire route vers
louest sous voiles. Joffris de raccourcir mes vacances vers lest et
descorter le voilier enfin digne de ce nom puisque son moteur avait rendu
lâme finalement selon le diagnostic dun expert en moteur de bateau. Un
membre de notre marina se proposa pour venir à notre rencontre avec son
bateau à moteur, pour prendre en remorque le voilier et lamener à bon
port.
Nous avons navigué sous voiles, croisant des centaines de voiliers
naviguant sous voiles et à moteur de St-Laurent jusquaux ponts de Québec.
À Neuville, nous croisâmes M. Yvon Gauthier à bord du Nova de la marina de
Portneuf, qui prit le voilier en remorque. M. Gauthier est lhomme de
toutes les situations. Toujours prêt à aider. Membre actif de la marina,
bénévole à toutes les tâches qui requièrent compétence et talent. Sans
tambour ni trompette comme on dit, M. Gauthier connaît aussi bien le
domaine de la voile que celui des cruisers. Dans son jeune temps, comme
il samuse à dire, il a possédé un petit voilier avec lequel il a navigué
le St-Laurent avec sa famille. Aujourdhui, il vogue doucement à bord de
son Nova, cruiser de 30 pieds en acier quil a lui-même aménagé et équipé.
Le vent tomba avec la brunante. Nous eûmes droit à un magnifique coucher
de soleil avec comme tableau un voilier toué par un bateau à moteur. Beau
mariage de raison!
Leau était calme comme un lac. La marée reprit son cycle de jusant avant
notre arrivée et malgré le raccourci offert par la passe de la batture aux
Écureuils, nous atterrîmes de soir. Fatigués, brûlés mais... enfin à la
maison!
Jai retenu beaucoup de choses de cette aventure. Tant sur le plan
nautique que sur le plan humain. Sur le plan nautique? À vous de juger.
Sur le plan humain, je me rappellerai toujours le visage des deux jeunes
filles faisant partie de léquipage. La peur sur leur visage. Leur regard
suppliant la délivrance. Le courage et la maturité pendant cet événement
de Amélie à qui je veux rendre hommage par ce récit. Jamais je ne
pourrai décrire la scène la mettant en vedette car si ce bateau est sauve
aujourdhui cest grâce à elle... Bravo Amélie! Bon vent dans ta vie qui
débute! Un jour les gens te reconnaîtront. Tu as létoffe du marin et ça
tu ne lauras pas volé petite!
Je noublierai jamais également le regard paniqué, dévasté dun skipper en
perte de moyens, impuissant face aux éléments dévastateurs mettant en
péril son équipage, son bateau. Rêve dune vie!. Cependant, la théorie ne
pourra jamais remplacer la pratique mais, ne peut-elle pas aider à avoir
du jugement? Surtout lorsque la sécurité de son équipage est en jeu. Ne
jamais sous-estimer les éléments. Prévoir le pire sil en est! Analyser la
situation les pieds bien au sec. Lire des aventures dans un livre et le
vivre cest deux mondes. Libre de choisir lequel!