Les
aventures de Sophie en Amérique du Sud
texte écrit et soumis par Sophie
Chacoux
Extrait de "Ma remontée dans le Delta du PARANA"
Sophie retrouve "AHES" Ã Puerto MADERO en ARGENTINE
BUENOS AIRES, 2 avril 2004
On en avait des choses et des choses à se raconter avec l'équipage d'AHES!!!
Imaginez qu'un gros mauvais temps, (et quelques ennuis "politiques" mémorables), nous avaient fait nous réfugier ensemble dans le petit port marocain de MOHAMMEDIA, en décembre 2000...
Quatre ans déjà qu'ENOMIS et moi avions croisé AHES!!!
Et maintenant... en avril 2004, voilà que nous nous retrouvions au beau milieu de la marina de BUENOS AIRES, tout simplement parce que j'avais eu la bonne idée de remonter le Delta du PARANA pour aller dire bonjour aux Indiens Guaranis alors qu'AHES avait décidé de se reposer pour quelques mois en ARGENTINE!
Le monde de la mer est vraiment petit-petit-petit... Quant au plaisir de se retrouver il n'a pas de prix!
AHES, trop souvent attaqué par les vents européens comme par les pamperos américains, aura eu un parcours plutôt agité depuis sa mise à l'eau en février 2000.
Mais si sa route est semée d'anecdotes croustillantes, elle est aussi riche de bonnes infos utiles pour tous ceux qui traversent et continuent vers le Sud.
DÃDÃ et SISSI:
Ce jeune couple cinquantenaire a quitté LA ROCHELLE depuis quatre ans, bien décidé à vivre le monde et les océans sans s'en laisser conter.
Je les ai écouté passionnément me parler d'AHES et de leur périple qui les a mené aujourd'hui jusqu'à BUENOS AIRES.
AHES:
Né en 1986, ce sloop plan Caroff de 13 mètres est en acier à bouchains.
"Caphornier", avec plusieurs tours de l'Atlantique, AHES était en piteux état quand Dédé l'a récupéré.
Coque ressablée et retraitée, vous pouvez imaginer qu'il est depuis bichonné à souhait.
PARCOURS:
France-Maroc-Madère-Canaries-Sénégal-Gambie-Guinée Bissau-Cap Vert-Bresil-Uruguay-Argentine....
Et c'est pas fini! A suivre... Sans oublier que la descente du Bresil c'est deux fois la traversée de l'Atlantique.
Ãa veut dire qu'il en a déjà pas mal de milles et de milles sous sa quille AHES!
BRESIL:
FERNANDO de NORONHA:
032º 26,4' S. AHES a sauté la grande mare en mars 2003 pour atterrir sur cette merveilleuse petite île, réserve naturelle, à 300 milles des côtes brésiliennes, et étape quasi obligée sur la route du BRESIL.
Il s'est mis à flotter sur d'autres fonds, là où la faune et la flore ne sont que merveilles de la nature.
A noter cependant: Il n'y a pas de ports à FERNANDO. Le mouillage avec de la roche à droite, à gauche, devant, est non seulement dangereux, mais intenable par vents de Nord-Ouest.
La houle montait jusqu'a 12 mètres dans la baie en mars 2003, date à laquelle Dédé et Sissi s'y trouvaient!!
AHES se tenait sur 90 mètres de chaîne! Lorsque Sissi et Dédé se souviennent de leur Zodiac explosé devant le nez de leur bateau qui se soulevait à plus de 4 mètres au dessus d'eux alors qu'ils cherchaient à monter à bord, ce n'est pas vraiment un souvenir heureux.
Aussi quand Sissi déclare avec son calme habituel: "Mission impossible" pour monter à bord dans ces conditions! J'ai vécu la frayeur de ma vie"!
... Je crois bien qu'il faut la croire!
FERNANDO de NORONHA n'est pas un port d'entrée et on n'y fait pas de clearance.
On paie une taxe de 6$ par personne et par jour et 3$ pour le bateau et on ne peut y rester qu'un temps limité à 8 jours.
RECIFE:
... fut la seconde étape. 400 milles plus loin. L'entrée de ce port n'est pas compliquée. C'est l'entrée d'un Rio, donc une embouchure.
Mais attention il y a peu d'eau! On doit s'arrêter au premier port où un "guide" local monte à bord pour nous diriger ensuite vers la marina, accessible seulement à marée haute.
En fait, le "l'homme-guide" sert de balise pour arriver au Yacht Club de CABANGA... sinon gare au plantage presque obligé!
Les installations du Club sont excellentes et il n'y a aucun problème pour aller jusqu'à la ville, facile d'accès.
La corvée des papiers sera faite à RECIFE en passant par les traditionnelles trois étapes:
Police fédérale, Recette fédérale, douane... sachant qu'on ne peut aller voir l'un sans avoir un papier de l'autre!
Une adresse mail: cabanga@elogica.com.br
MACEIO:
Port de 800 000 habitants. Baie peu confortable avec l'obligation d'ancrer.
Mais AHES y a été à l'abri et la marina privée est accueillante pour les Zodiacs qui y débarquent.
SALVADOR de BAHIA:
Attention au banc de sable à l'entrée de la baie, mais le balisage est bien fait et la bouée ne peut pas passer inaperçue.
En résumé l'entrée n'est vraiment pas compliquée à faire de jour comme de nuit.
Il y a plusieurs marinas bien équipées. Pour un bateau de 13 mètres, compter un prix de journée de 5  par jour.
Pour info: une adresse-mail, celle du Centre Nautique de BAHIA:
cenab@svn.com.br
AHES y a été sorti pour une remise en forme bien méritée.
Dédé n'hésite pas à dire et redire que les prestations offertes par la zone technique sont bien supérieures à toutes celles que peuvent offrir celles des ports français.
Gentillesse et compétence sont les qualités essentielles relevées sans compter un prix bien inférieur à celui pratiqué dans notre hexagone... où il y aurait trois fois moins de prestations! (dixit notre capitaine).
Il a donné pour exemple son programme "pointu" mais obligé de peintures à refaire, où quatre ouvriers ont travaillé en permanence avec lui, et où le coût final n'a pas exèdé 2000 Â.
... alors que le calcul du prix demandé en France aurait approché les 6000 Â!.
Peintures employées: JOTUN et INTERNATIONAL, marques facilement trouvées chez les ships locaux.
Tous types de bateaux peuvent être sortis au Brésil. Les varadeiros sont particulièrement bien équipées et les travels-lifts nombreux.
A noter, il n'y a au Bresil essentiellement que des Clubs privés. Ceux-ci ont tous leur chariot de sortie.
ITAPARICA:
A 5 heures de navigation de Salvador, c'est une étape à ne pas manquer.
Il y a des baies magnifiques. Attention aux coups de Sud-Ouest. Bien sûr ça dépend des saisons mais quand ils arrivent ils sont méchants et les pointes de 45 noeuds sont fréquentes.
AHES se souvient d'une des caresses d'un de ces coups où il n'a jamais pu regagner SALVADOR.
Pourtant bateau et moteur alliés sont puissants face aux éléments! Beh non!
Alors ce fut l'occasion de découvrir une autre petite baie aux antipodes de l'île, sans trop de regrêt, face à la beauté de l'endroit.
A noter: La baie d'ARATO
ABROLHOS:
De 17º 30 S à 18º 10 S et 038º 30' W. S'annoncer sur le canal 16.
AHES est allé se recueillir sur ce sanctuaire à baleines qu'il ne pourra oublier.
La beauté du site est un peu à l'image de celle de FERNANDO. Il s'agit d'une zone protégée très surveillée.
VITORIA:
20º 19' S. Quelle grande"ciudade"! C'est un port important sans grand intérêt.
Un Yate Clube offre cependant des places de courtoisie gratuites. Adresse mail:
iateclube@ebr.com.br
RIO de JANEIRO:
En entrant chez les cariocas il faut suivre Dédé... du moins bien l'écouter!
Avec une arrivée par le Nord, face à la baie de GUANABARA, il faut chercher le pain de sucre et se diriger le nez droit dessus.
Quand on est à la base du pain de sucre suivre la roche, continuer, et virer babord.... surtout rester toujours sur babord!
A ce moment là se distingue un énorme panneau lumineux d'ICOM dans le fond de la baie.
Il est allumé nuit et jour, foncer droit dessus. L'avantage de cet endroit est de se trouver à proximité du centre de Rio.
Il y a deux clubs aussi sympathiques l'un que l'autre, bien protégés et bien gardés.
L'un d'eux offre même une gratuité. Là on a le choix entre le mouillage ou se mettre au corp-mort.
AHES a choisi le mouillage. Dans cette baie on peut seulement être gêné en cas de vents Nord-Nord-Ouest qui ne sont généralement pas bien méchants.
Et puis un travel lift est là si besoin! C'est rassurant.
Côté météo Dédé souligne les orages. Il faut s'en méfier.
Aussi on a tout interêt de naviguer loin en mer. Il vaut mieux s'éloigner de 100 milles immédiatement en partant de RIO... surtout si on remonte vers les Antilles.
L'explication vient des montagnes alentours qui sont assez hautes. Si on ne s'en écarte pas, on est vite soumis à des vents violents accompagnés de méchants orages parfois très impressionnants.
Il y a interêt de prendre les précautions nécessaires pour les braves bateaux en polyester... et de faire une prière!
AHES avec sa masse d'acier, lui, était paré.
CABO FRIO:
Le phare est à 22º 53',5 S et 042º 00 W. Attention... passer au moins à 80 ou 100 milles de la côte pour deux raisons essentielles:
Changement de temps et piratage! Concernant le piratage, il faut savoir que les pêcheurs autour de RIO sont issus des favellas et n'ont pas spécialement une très bonne réputation.
Ils sont capables d'arraisonner les voiliers et de les vider sans aucun scrupule!
Un ami de Dédé s'est fait arraisonner en navigation au large de VITORIA en début 2003, il n'a rien pu faire, excepté assister au pillage de son bateau.
Un autre navigateur de ses connaissances a eu plus de chances dernièrement:
Au large de CABO FRIO, une lancha de pêcheurs a voulu aborder son Beneteau en pleine nuit.
Seulement ça secouait et le bateau était au près et à la gite... Vous
devinez... Tout ce beau monde est arrivé du mauvais côté et ils n'ont jamais pu agripper la filière!!!
Il s'en est tiré avec une cloison interieure sérieusement endommagée quand même:
La lancha des pècheurs était venue flirter de trop près contre sa coque.
Oufff.... C'est quand même mieux qu'un abordage en bonne et due forme! Mais sûr qu'il s'en souviendra...
ILHA GRANDE... ILHA BELLA... face à Sao Paulo, furent des étapes sans grand chose à raconter, sauf la beauté des paysages.
ILHA de SANTA CATARINA.... FLORIANOPOLIS:
27º 25' S. A éviter car l'approche est très difficile.
C'est mal balisé, il n'y a pas d'eau et il faut faire le tour par le Sud pour y acceder en remontant ensuite de presque 60 milles. Le bazard comme dit Dédé!
PORTO BELLO:
C'est une baie magnifique au Nord de FLORIANOPOLIS, Ã ne pas manquer.
Facile d'accès, excellent mouillage. Quant au port Dédé affirme que c'est un des plus belles installations portuaires qu'il ait vu depuis son départ.
Il ne lui met pas 5 étoiles mais 6 étoiles! A ne pas manquer les toilettes tout en marbre...0)))...
Le prix du port de 15  par jour pour un bateau de 13 mètres est un peu cher mais compte tenu des services offert et de la classe exceptionnelle de cette marina, il n'y a rien à dire!
RIO GRANDE:
Situé à la sortie d'une énorme lagune, il y a d'énormes courants.
Ce port est aussi à éviter.
URUGUAY:
Il a fallu 5 jours de navigation à l'équipage pour arriver en URUGUAY.
A partir de PORTO BELLO les coups de vents se sont succédés pour AHES qui avait pourtant bien étudié la météo pour continuer sa descente.
Ah ces pamperos... Ah ces fronts froids... comment y échapper!!! Alors autant en parler.
Le PAMPERO:
C'est un vent de terre qui arrive du Sud-Ouest depuis les ANDES.
C'est un vent court qui dure maximum une dizaine d'heures. Il traverse toute la Pampa Sud Américaine qui est parfaitement plate, soit au niveau du Brasil, de l'Uruguay ou de l'Argentine (selon la hauteur de l'endroit où on se trouve) et rien ne l'arrête!
Il arrive en force sur l'Océan où sa puissance est réactivée et les vents de 60-70 noeuds sont fréquents.
Il repousse tous les bateaux au large. Il n'y a pas grand chose à faire devant un pampero si ce n'est de se mettre à la cape et d'attendre.
Il ne faut jamais lutter contre un pampéro!
Ensuite le pampero fait une bascule, de Sud-Ouest il passe à Sud, et hop il passe Sud-Est.
C'est son circuit classique.
Après tout tranquillement on peut reprendre sa navigation.... non sans avoir eu quelques émotions.
UN FRONT FROID .
En quittant PORTO BELLO, il était là le front, à attendre AHES qui s'en souviendra!
En fait, un front froid est un pampero qui débarque avec les mêmes symptômes que ce dernier.
Il arrive sournoisement depuis la terre. Mais comme il a envie de durer plus longtemps que son cousin le pampero, il bascule au Sud, avec un tout petit peu moins d'intensité peut-être, et ensuite il passe au Sud Est puis se renforce et peut atteindre fréquemment 50-55 noeuds.
Inconvénient, si on est trop près de la côte, le Sud-Est se fait un plaisir de nous y pousser un peu plus et sans guère de précautions on peut comprendre.
Donc le front froid, à la différence du pampero qui sait s'arrêter quelques heures après lui, il continue de plus belle, s'inverse, rajoute du Sud et du Sud Est, ce qui jette tous les bateaux à la terre!
Il faut avoir l'estomac solide pour naviguer dans ces eaux d'Amerique du Sud!
Dans ces cas-là l'état de la mer est creusée, hâchée, avec une houle courte.
C'est en janvier 2004 que Dédé et Sissi on vécu leur front froid et leurs 2 pampéros.
Avec le premier, nanti d'inexpérience ils se sont battus. Pour le second pampero, ils avaient compris et se sont immédiatement mis à la cape.
AHES était alors à 15 milles de la PALOMA, juste au niveau de l'embouchure du RIO de la PLATA.
Dédé et Sissi voyaient la ville, elle était là , à la toucher... Eh bien ils ont été rejetés au large à 100 milles plus loin!
Quelle émotion! Le temps que le vent s'arrête, que l'équipage et le bateau se reprennent, ils ont mis 3 jours pour remonter à La PALOMA... alors qu'ils n'en n'étaient qu'à 3 heures!
Ces jours-là AHES avait pris une cape toilée.
Aujourd'hui si c'était à refaire, Dédé aurait pris une cape sèche car au lieu de dériver au large à 3 noeuds ils n'auraient peut-être dérivés que d'1 noeud ½.
Par contre cela aurait été sûrement plus inconfortable. Bref, une expérience qui doit servir!
Une fois en URUGUAY ils ont vu d'autres bateaux arriver à leur tour... l'un d'eux s'était fait peur en faisant un beau "soleil": il était trop toilé!
On peut imaginer les dégâts... balcons arrachés... l'eau qui entre à coeur joie à l'intérieur bien sûr!
Un autre, un bateau en acier, très bien préparé, skippé par un excellent marin, a pris un coup de Sud Est, c'est-à dire un retour de pampéro, soit un front froid.
Mais ce jour-là le vent a eu la délicatesse de s'arrêter alors que le bateau n'était qu'à quelques brasses de la côte, prêt à s'y exploser! Le miracle quoi!!!
Les centaines de mètres de bouts largués, les ancres flottantes de fortune, rien n'arrivait à bout de ce vent maudit.
En voilà un autre qui s'est fait vraiment très peur!
LA PALOMA:
Un port à éviter d'après nos sympathiques navigateurs.
Les bouées en fer sont bien trop près les unes des autres, et les bateaux en prennent plein la coque en rayures et en bruit!
PUNTA de L'ESTE: De décembre à février ce sont les vacances et tout le monde envahit ce lieu touristique.
Il est très dur de trouver une place en cette période de l'année. C'est un port essentiellement pour les gros yates, qui ont de gros moteurs, avec de gros messieurs et des gros cigares...
AHES a été obligé de s'y arrêter parce qu'un autre pampéro le poussait aux fesses.
Il a eu bien des difficultés pour se trouver une petite place sur une bouée de courtoisie, et ce malgré le mauvais temps qui pointait son nez.
Il a eu sa place ¼ d'heure avant l'arrivée du pampero!
Comme dit Dédé, "- ce pampero, si on ne l'avait pas vu arriver, c'est qu'on était myope!"-
Le ciel est devenu tout blanc, puis un énoooooooorme cigare noir est arrivé à l'horizon nappé d'une bonne couche de chantilly.
Le vent a joué de sa symphonie toute une nuit sur La PALOMA... puis il s'est esquivé!
Le temps que la bouée en fer sur laquelle AHES s'était accroché le fasse gémir durant neuf heures, au point d'en garder encore les cicatrices!
Dur-dur un pampero!!!
On ne peut avoir qu'une pensée pleine de frissons pour les bateaux engagés ce jour-là dans le RIO de la PLATA.
Car avec une moyenne de 2 à 10 mètres mètres de fond, et avec la force du vent, on y est plutôt mal dans le creux de la vague!!!
ARGENTINE
BUENOS AIRES:
Et puis un beau matin AHES a fait son arrivée bien tranquillement dans la ville du tango.
Pour ne pas arriver de nuit, il a fait un mouillage sous les étoiles, en plein milieu du RIO de la PLATA!
Une drôle d'impression que celle d'être au milieu d'une mer! Et surtout quand cette mer est de couleur "alluvions".
Une couleur unique que moi-même j'avais trouvée plus que ... troublante!
Aucune vision des côtes Uruguayenne et Argentine. Rien! De l'eau....
et un petit voilier sorti de nulle part, venu saluer AHES dans l'immensité plate de cette embouchure.
Sous un magnifique coucher de soleil l'équipage d'AHES a passé une nuit d'un autre monde.
Ancre plantée hors du canal commercial bien sûr, avec ses 2m 20 de tirant d'eau, par 8 mètres de fond, sous feu de mouillage, le cliché était vraiment insolite.
Il avait trouvé la meilleure façon d'attendre les premières heures du jour pour passer le pont-levis ouvrant à heures fixes, donnant accès à la superbe marina du centre de BUENOS AIRES.
Aujourd'hui, Ã Puerto MADERO, nous nous racontons nos souvenirs.
Dédé et Sissi laisseront en toute quiètude AHES s'y reposer et iront découvrir pendant quelques mois l'ARGENTINE, en terriens!
Personnellement, sur le petit Beneteau du "Cap'tain Fracasse", je viens de redescendre les fleuves PARANA, le Rio URUGUAY et traverser également le RIO de la PLATA.
Autres merveilles de la nature que je ne manquerai pas de raconter.
Précision pour les navigateurs: La bonne période pour descendre du Brésil en Argentine se situe entre novembre et fin janvier.
Les plus témeraires pourront continuer jusqu'en PATAGONIE en cette période puisqu'il s'agit de l'été austral.
Voilà ...Vous savez tout! Demain je m'envole vers les Canaries chercher ENOMIS qui retrouvera son copain AHES au printemps 2005.
Je suivrai les conseils de Dédé dans ma navigation de descente. Et nous nous retrouverons dans ce Grand Sud Americain si grandiose et tellement mais tellement fascinant!
A bientôt....